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Forme circulaire visibles sur la tête ou les cornes de certaines images sahariennes et nord-africaines de bovins et béliers, et qui ont reçu tout d’abord une interprétation cultuelle (“disques solaires”), tout en étant rapprochée des ornements visibles entre les cornes de plusieurs divinités égyptiennes anciennes à forme animale. Mais on ne peut leur attribuer une explication ou une origine uniques car certains grands fauves (rhinocéros, hippopotame) en sont également munis alors que, parmi les bovins, bon nombre correspondent à des représentations de bœufs porteurs, transportant sur leurs cornes l’attirail du campement (bâtons, récipients, etc.). Néanmoins, certains ornements kératiques (par exemple au Messak et au Djerât) ne peuvent s’expliquer par des considérations utilitaires. Les théories diffusionnistes qui font des “attributs” sahariens le produit d’une influence égyptienne antique (ou l’inverse) ne s’appuient sur aucun jalon archéologique, et doivent être abandonnées. La tendance actuelle est plutôt de supposer que ces convergences entre le Sahara et l’aire du Nil résulteraient d’un héritage culturel beaucoup plus ancien, pouvant remonter à l’émergence du bloc linguistique afrasien, vers 15.000 BP.